Surveillance de la baie Lavallière et des marais environnants
En 1977, le gouvernement du Québec a acquis la majorité des terres de la baie Lavallière et il a conclu une entente avec Canards Illimités Canada pour aménager le site en habitats de qualité pour la sauvagine et les autres espèces fauniques. Divers ouvrages réalisés dans les années 1980 ont permis de créer un marais et des îlots de nidification pour la sauvagine et d’en assurer sa mise en eau permanente à partir de 1988.
À l’automne 1994 et à l’hiver 1995, Canards Illimités Canada a implanté au nord-est de la baie un exutoire de dévalaison et une passe migratoire afin d’améliorer la libre circulation du poisson. C’est depuis ce temps que la SABL veille de façon continue, en collaboration avec CIC, sur la baie et sur d’autres marais environnants dont celui de l’île du Moine. Suite aux travaux réalisés en 2014 par CIC, vient de s’ajouter le marais Saint-Louis aménagé entre la baie Lavallière et ses affluents.
Cette surveillance consiste aussi à procéder régulièrement aux inventaires des espèces animales et végétales, surtout pour les espèces animales plus menacées, la perchaude notamment, et pour les espèces végétales envahissantes.
Restauration du Canard branchu dans les habitats humides du Saint-Laurent et de ses affluents
Bien avant la fondation de la Société d’aménagement de la baie Lavallière inc., ses membres fondateurs s’occupaient de la construction, de l’installation et du suivi de nichoirs à Canard branchu et ces activités se sont poursuivies sous l’égide du nouvel organisme. En 1995, son projet de gestion de la restauration de l’habitat du Canard branchu à la grandeur du Québec et de son couloir fluvial a été accepté et épaulé par de nombreux partenaires. Dès l’année suivante, dans le cadre de ce projet, la SABL a conçu et édité un guide de terrain pour permettre aux personnes intéressées d’installer des nichoirs à Canard branchu et d’en assurer le suivi.
Ce guide a été réédité et il est toujours disponible à la Maison du marais. La SABL procède annuellement à la compilation des données relevées par l’ensemble des collaborateurs du réseau, ce qui conduit habituellement à la publication du bulletin d’information La bande à Branchus. De plus, la Maison du marais fabrique et vend des nichoirs pour les canards arboricoles ainsi que pour d’autres espèces telles le Merle bleu de l’est et l’Hirondelle bicolore. Contactez-nous pour plus de détails, les coûts, etc.
Baguage de la sauvagine au Québec
Depuis 1990, la Société d’aménagement de la baie Lavallière inc. exécute un mandat que lui a confié le Service canadien de la faune, soit le baguage de la sauvagine au Québec. La SABL gère le plus important poste de baguage, celui du lac Saint-Pierre avec environ 2000 oiseaux bagués annuellement, ce qui représente plus de la moitié du nombre total pour le Québec. Elle assure aussi la formation de bagueurs pour les autres postes, surtout par un stage au poste qu’elle gère.
L’inventaire des oiseaux capturés, nouvellement bagués ou des revenants bagués lors des années passées, permet de suivre l’évolution des populations de canards et il sert aussi aux autorités concernées pour établir les quotas de chasse, soit le nombre de canards de chaque espèce qu’il est permis de tuer et d’avoir en sa possession. Les données fournies par les chasseurs qui communiquent les informations concernant les oiseaux bagués qu’ils ont abattus permettent de suivre les déplacements de population dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine.
Plantation d’arbres et d’arbustes
Outre sa formation de technicien de la faune, Paul Messier a aussi celle de technicien en aménagement forestier et il a débuté sa carrière dans ce dernier domaine au Centre éducatif et forestier La Plaine, aujourd’hui la forêt Drummond. Paul qui est le directeur général de notre organisme a mis à profit cette compétence dans le choix et la plantation d’arbres et d’arbustes au Camping du Chenal-du-Moine que la SABL gère depuis 1996. Une vingtaine d’années plus tard, ce camping est grandement apprécié par ses campeurs qui profitent de grands espaces à 75% ombragés.
L’expertise de Paul en ce domaine est encore mise à contribution dans divers projets comme, par exemple, celui réalisé en 2014 au Parc régional des Grèves à Contrecoeur.